Bien connue dans les milieux de l'art, auteur d'essais sur l'art contemporain et de monographies consacrées aux artistes d'aujourd'hui, Catherine Millet entreprend de raconter sa vie sexuelle. Avec une crudité et une clarté dont on reste confondu. Le récit ne suit aucune chronologie, la relation des événements (non datés) et la description des scènes sexuelles étant distribuées selon quatre chapitres : " le nombre ", " l'espace ", " l'espace replié " et " détails ". …
Le coup de tonnerre littéraire qu'a provoqué La Vie sexuelle de Catherine M. révélait le regard singulier que l'auteur portait sur son corps et sur sa vie. Aujourd'hui, elle raconte son " autre vie ", celle où s'effondre de manière étrange et imprévue un pan de son existence, cette crise traversée dans un mélange de rêves et de déchirements. Jour de souffrance est un défi d'écrivain : à la fois le prolongement d'une œuvre puissante et son contraire implacable, maîtrisé et saisissant.
In einer losen Folge von Szenen und Sequenzen legt die anerkannte Kunstexpertin Catherine Millet die intimsten Details ihres sexuellen Lebens dar. Die verblüffende Radikalität besteht jedoch weniger in dem Tabubruch als in der gelassenen Selbstverständlichkeit, mit der Millet ihre Erlebnisse schildert.
'Je suis entrée dans la vie sexuelle adulte comme, petite fille, je m'engouffrais dans le tunnel du train fantôme, à l'aveugle, pour le plaisir d'être ballottée et saisie au hasard ', déclare la narratrice. En quatre chapitres – le nombre, l'espace, l'espace replié et détails, soit la multiplication des aventures, d'une partouze à l'autre, les relations à l'emporte-pièce, les lieux et le corps apprécié dans ses coins et recoins –, Catherine se livre volontiers et sans fard à toutes les confessions, baisant 'comme elle respire '. Nulle chronologie, nulle construction véritable dans ce récit débridé conduit tout entier à la première personne.
Les plus Remarquables, Insolites & Eblouissantes rencontres que permet la littérature, racontées par ceux qui la font. …
Most listeners will never have heard the name Ivan Khandoshkin (1747-1804), but violinist Anastasia Khitruk has admirably undertaken to bring this little-known solo-violin repertoire to wider attention. Published in the early years of the 19th century, Khandoshkin’s Op. 3 sonatas show the influences we might expect, given the composer’s exposure to a court musical environment that included musicians from Italy, Germany, and France.